La Vie est une échappée.
Il faut conquérir le sentiment qui est vil et inconscient pour trouver la Lumière de l’âme, celle qui éclaire comme un phare toute l’obscurité du néant et qui foudroie tel un éclair l’obscurantisme manifeste des êtres non évolués et en guerre avec eux-mêmes.
Cet obscurantisme est manifesté par la peur, la folie, la médiocrité des actions et donne lieu à des guerres vaines, futiles, stériles qui appauvrissent encore ces êtres non évolués dans un cycle sans fin d’inconscience car l’âme est conscience et non pas inconscience comme on se l’imagine. Elle vit, elle est, elle vibre par sa présence. Son rayon est si vaste que l’on ne peut voir sa finitude. Vaste comme le monde créé de la main de l’Un, créateur du Tout, à son image, sublime, pur, multitude et absolu.
Cette vastitude de l’être est incomprise, non réalisée, enfouie, cachée derrière des masques de souffrance du cœur et l’âme ne demande qu’à vivre.
Le Un réunira le Tout en une vaste danse, hymne de l’Amour, seule mélodie réelle et constructive d’une multitude d’atomes s’entrelaçant à l’infini dans une plénitude incommensurable et dans la divine matrice. Cette épopée se réalise dans les cœurs, centre du Tout dans le Soi.
Le cœur est facteur d’universalité par l’entrecroisée des énergies qu’il relie, symbiose d’un Tout dans le Soi.
Voilà, l’expression de la volupté divine.
